J\’ai longtemps craint que ce premier tome ne soit qu\’une longue introduction à la suite. Que nenni. Le lecteur ou la lectrice découvriront le fonctionnement du Power Club, ainsi que les grains de sables qui se sont glissés dans les rouages de leur renommée. L\’auteur sait distiller les différentes informations de manière subtile sans passer son temps à les expliquer. On sent qu\’un truc ne va pas, que quelque chose ne tourne pas rond, et on se demande quand l\’ensemble va se fissurer.
Petit-à-petit, on glisse d\’une histoire de jeunes riches ravis d\’être hissés au rang de célébrités au problèmes posés par la détention de super-pouvoirs. Les questionnements sur le rapport aux autres lorsque l\’on est invulnérable est particulièrement intéressé, et plus d\’une fois Anna vacille sur ses certitudes. Plus intéressant encore, en échange d\’interventions musclées pour rétablir une situation de conflit (une prise d\’otages, un braquage, etc), les membres de Power Club disposent de \ »facilités\ » légales afin d\’effacer rapidement tout dommage collatéral. Se posent alors, bien évidemment, des problèmes éthiques, où l\’argent de leurs sponsors entre bien évidemment en jeu.
J\’ai énormément aimé la façon dont l\’auteur intègre les thèmes de la publicité, des médias et des lobbies d\’argent à l\’ensemble, pour nous proposer un final pas si loin du thriller, émaillé des finasseries juridiques entre l\’avocat d\’ Anna et la directrice du Power Club. Le tout au détriment de mes ongles, que je ne ronge pourtant plus depuis longtemps.
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Excellent ! |