Publié dans Science-fiction

La société protectrice des kaijus – John Scalzi

De quoi ça parle ?

Ils sont GROS
Ils sont MÉCHANTS
Ils sont MENACÉS D’EXTINCTION

Jamie accepte immédiatement le job que Tom, une ancienne connaissance, lui offre. Travailler pour une société protectrice d’animaux plutôt que livrer des repas est une veine.
Seul problème, les animaux concernés sont des kaijus.
Or, si ces monstres sont les êtres les plus gros et les plus dangereux de cet univers, ils ont besoin d’aide pour survivre, car des entreprises peu scrupuleuses voudraient les exploiter.
Tous ceux qui ont vu Jurassic Park savent que c’est une mauvaise idée…

Et c’est bien ?

Ouaip, comme ça, à la lecture de la 4e de couverture, ça fait film blockbuster. C’est un peu – non, carrément, même – le cas. Et c’est ce que j’aime chez Scalzi. Des bouquins façon grosse prod. Du dialogue un peu lourdingue mais fun ? Y en a plein. Des rebondissements de barjos ? Y en a aussi. Du lattage de société capitaliste américaine ? Bon ok ça c’est pas grosse prod mais plutôt Scalzi, et il ne déroge pas à la règle en mode gros troll à l’intention des réacs.

L’ambiance de lecture est très chill, on est embarqué dans une aventure à la Jurassic Parc, accrochés aux basques des kaijus. C’est barré, c’est joyeusement farfelu et difficilement lâchable une fois qu’on y a mis le nez. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’ouvrage à cause de la sur-représentation des dialogues en mode « envoi de fions », que j’ai trouvé dans un premier temps assez fatigant. Et puis, le lâcher-prise aidant, on finit par se couler dans l’histoire et ça en devient presque addictif.

L’aventure est bourrée de clins d’oeil à la culture pop, et rien que pour les noms donnés aux kaijus, ça vaut le détour. On s’attache à absolument tous les personnages, dotés d’un bon capital sympathie, même si je crois que j’ai eu quand même un énorme faible pour Martin Satie, le pilote d’hélico.

La découverte du monde des kaijus et de leurs caractéristiques est assez rigolote. L’auteur nous balance des données à peu près plausible, même si ça paraît complètement pété – mentions spéciale aux réacteurs nucléaires – mais vu le côté délirant du bouquin, je me suis prêtée au jeu sans problème ; jusqu’à la fin, digne elle aussi des gros films à licence.

Bref, si vous cherchez un truc fun, intelligent et qui ne demande pour autant pas beaucoup de cerveau disponible, foncez ! Après une lecture bien dense (cf ma chro précédente), celle-ci m’a offert une bulle de décompression pile dans le ton.

Note : 4 sur 5.

Un commentaire sur « La société protectrice des kaijus – John Scalzi »

  1. C’est complètement ça ! Je vois ce livre un peu comme un livre pop-corn, il y a sans doute mieux ailleurs, mais des fois, on a juste envie/besoin de se poser tranquillement avec un peu de pop-corn…^^ Je l’ai beaucoup apprécié, il est arrivé pile au moment où j’en avais besoin 🙂

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