Publié dans Fantastique

Dracula – Bram Stocker

Résumé : Jonathan Harker, jeune notaire, est envoyé en Transylvanie pour rencontrer un client, le Comte Dracula, nouveau propriétaire d\’un domaine à Londres. A son arrivée, il découvre un pays mystérieux et menaçant, dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu\’éprouver une angoisse grandissante. Très vite, il se rend à la terrifiante évidence: il est prisonnier d\’un homme qui n\’est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres…
Avis : Un classique que j\’ai tenté de lire il y a des années, sans vraiment accrocher. L\’aspect journal intime et épistolaire m\’avait paru difficile d\’accès. Je me suis replongée dedans à l\’occasion du Pumpikng Autumn Challenge de Guimause. Pas prévu au programme, mais quand on m\’invite fort sympathiquemet à une lecture commune, je suis toujours partante.
Plongée donc, dans l\’univers gothique de Bram Stocker, sombre à souhait. Je ne m\’attendais pas un livre d\’épouvante – je suis une froussarde qui ne regarde jamais de film d\’horreur – pour tant, les frissons se sont invités… avec un certains plaisir, je dois l\’admettre. L\’ambiance Carpathe dans le château du comte, ses loups, ses nuits et ses songes hallucinés m\’ont énormément plu, le tout mâtiné d\’un style d\’écriture désuet mais particulièrement agréable. 
Le retour en Angleterre m\’a paru tout aussi chouette : découvrir Mina, les déboires de Lucy, les nuits hantées par les cauchemars et les chauve-souris inquiétantes, les garçons au chevet de la demoiselle. Bon, je sais, c\’est l\’époque paraît-il, mais côté place de la femme, on repassera. Il serait malhonnête de fustiger le livre en y appliquant mon regard du 21e siècle… mais certains passages sur les faibles femmes m\’ont néanmoins un rien fait fumer les naseaux. Ah tient, et parlant idées d\’hier, mention spéciale aux soins appliqués, qui m\’ont bien fait rire : entre le verre de vin après un don du sang, ou l\’application de Brandy sur la demoiselle évanoui… je n\’ai pu m\’empêcher de sourire. 
Un milieu d\’histoire un brin en-deçà du reste m\’a un peu fait décrocher, quelques longueurs y sont certainement pour quelque chose. Et puis regain d\’intérêt sur les dernières pages, lorsque la traque est engagée. En soi, un classique que j\’ai particulièrement apprécier de lire – enfin – et qui me fait constater à quel point il a marqué le cinéma et la littérature. 
C\’est du bon !

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