Publié dans Fantasy

Le Bâtard de Kosigan, tome 3 : Le Marteau des sorcières – Fabien Cerutti

De quoi ça parle ?

1341. Sur les traces de son passé, le Bâtard de Kosigan et sa compagnie s’enfoncent dans les profondeurs de l’Empire germanique. L’Inquisition y est menaçante, avec à sa tête le redouté cardinal de Las Casas surnommé «le Marteau des sorcières». Le Bâtard de Kosigan va devoir jouer sur plusieurs tableaux, entre complots politiques et chasse aux sorcières, s’il veut découvrir l’origine de ses capacités surnaturelles. À quelques siècles d’intervalle, Kergaël de Kosigan tente d’élucider les interrogations soulevées par les écrits de son ancêtre. Mais remuer les secrets de l’Histoire se révèle périlleux et la vérité a toujours un prix.

Et c’est bien ?

Un tome 3 dans la lignée du tome 2, tout aussi bon.

J’ai eu grand plaisir à retrouver le Bâtard et à observer son évolution à la Cour de Cologne. Un petit bémol parce qu’il y a beaucoup de personnages, qui contribuent d’un côté à la profondeur et à la richesse du décors, mais aussi qui servent peu du fait que l’enquête du Bâtard touche surtout aux sorcières. En conséquence, les personnages nobles et leurs liens, clairs au début, ont fini un peu embrouillés à la fin – pour le coup occasionnant des discussions assez décousues – et très drôles – avec mes copinautes de lecture quand nous avons tenté de résumer les faits à la fin.

L’Inquisition et les sorcières sont des thèmes que j’ai beaucoup appréciés et que j’espérais voir traités, j’ai donc été plus qu’enchantée de les découvrir dans ce tome. Le jeu du chat et de la souris que joue le Bâtard avec une personne de la noblesse m’a été particulièrement savoureux, d’autant plus que l’on ne sait pas très bien qui se sert de qui.

Comme souvent, l’auteur sait très, très présenter son bouquet final, et comme pour les deux tomes précédents, ce troisième tome ne fait pas défaut à la règle : du rebondissement, de l’incertitude pour certains personnages, et des démêlés avec les vilains qui laissent le lectorat le souffle court quand on se pose enfin un peu pour compter ses bouts.

Côté 19e siècle je suis plus mitigée. Cet aspect m’avait beaucoup plu dans le 1, un peu moins dans le 2, même si certaines révélations me donnaient malgré tout très envie de découvrir ce qui se passait. Dans ce 3e tome en revanche, on tombe dans les complots ésotériques façon Dan Brown et consorts, et je ne suis pas du tout friande de ces histoires. Néanmoins, l’auteur laisse quelques fils que l’on a envie de tirer, et tant que cela ne prend pas le pas sur l’histoire du Bâtard, cela me convient, à petites doses.

Ce tome finit sur un bon gros cliffhanger, d’ailleurs, l’intrigue instillée dedans, contrairement à ses prédécesseurs, ne se finit pas ici, mais dans le tome suivant, le dernier de ce premier cycle. La suite au prochain épisode, donc.

Note : 4 sur 5.

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